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Le Parti progressiste quitte aussi le gouvernement brésilien

La présidente brésilienne Dilma Rousseff ne s'était encore jamais montrée aussi véhémente avec l'opposition. [AP Photo/Nelson Antoine]
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff. - [AP Photo/Nelson Antoine]
La présidente du Brésil Dilma Rousseff, qui lutte pour sa survie politique, a subi un nouveau coup dur mardi avec le départ du gouvernement du Parti progressiste du Brésil (PP, centre droit).

L'annonce de la défection du PP a été faite par son président Ciro Nogueira au lendemain de la décision d'une commission parlementaire recommandant la destitution de la présidente de gauche pour manipulation des comptes publics dans le but de favoriser sa réélection en 2014.

>> Lire sur ce sujet : La destitution de Dilma Rousseff recommandée par une commission

Le PP renonce à tous les portefeuilles ministériels qu'il détient et la majorité des députés PP voteront en faveur de la destitution de la présidente du Brésil, a en outre annoncé une porte-parole de la formation.

Vote ce week-end

Le Parti progressiste est un important allié de Dilma Rousseff et de son Parti, le Parti des travailleurs (PT, gauche), avec 49 députés à la Chambre des députés.

Le mois dernier déjà, la formation du vice-président de la République Michel Temer, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), avait quitté la coalition gouvernementale. Une décision qui avait considérablement fragilisé la présidente.

La procédure de destitution doit maintenant suivre son cours au Sénat, où le vote devrait avoir lieu ce week-end.

agences/fb

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Dilma Rousseff accuse son vice-président de conspiration

La présidente brésilienne a accusé mardi son vice-président Michel Temer d'être le "chef de la conspiration" visant à la destituer.

Dilma Rousseff a rebondi sur l'incroyable maladresse de son vice-président qui a fait fuiter lundi "accidentellement" l'enregistrement d'un discours à la nation anticipant sa succession à l'impopulaire dirigeante de gauche.

"Nous vivons des moments étranges de coup d'Etat, de farce et de trahison", a contre-attaqué Dilma Rousseff lors d'une cérémonie à Brasilia, qualifiant sans le nommer Michel Temer de "chef conspirateur".