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Les Syriens fuient en masse la région d'Alep où les combats font rage

Un camp de réfugiés près d'Alep attaqué par le groupe Etat islamique le 14 avril 2016. [Mamun Ebu Omer]
Un camp de réfugiés près d'Alep attaqué par le groupe Etat islamique le 14 avril 2016. - [Mamun Ebu Omer]
Au moins 30'000 personnes ont fui les combats opposant les djihadistes aux rebelles dans le nord de la Syrie au cours des dernières 48 heures, a affirmé l'organisation Human Rights Watch vendredi.

Human Rights Wath (HRW) a appelé la Turquie à leur ouvrir sa frontière.

L'ONG a accusé les gardes frontière turcs de tirer sur des déplacés qui s'approchaient de la frontière, fuyant les violents affrontements opposant dans la province d'Alep les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) aux groupes rebelles.

Nouveaux pourparlers

HRW souligne que de nombreuses personnes parmi celles qui fuyaient les combats étaient déjà installées dans des camps de tentes établis le long de la frontière, et se dirigeaient désormais vers d'autres camps ou localités proches, même si le danger y était aussi présent.

Les combats menacent le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis fin février en Syrie ainsi que les négociations de paix intersyriennes qui se tiennent à Genève.

>> Lire aussi : Les forces du régime syrien ont lancé un nouvel assaut dans la région d'Alep

afp/kkub

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Plus de 200 morts dans des combats à Alep

Plus de 200 combattants de différentes forces armées ont été tués depuis dimanche dans les combats faisant rage dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, a affirmé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Parmi les victimes figurent 82 militaires et miliciens pro-régime, 94 jihadistes du Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, et leurs alliés islamistes, ainsi que 34 ultra-radicaux du groupe État islamique (EI), précise l'Observatoire.

Les forces du régime pilonnent Homs

Les frappes aériennes conduites par l'armée gouvernementale syrienne sur les positions tenues par les insurgés au nord de Homs s'intensifient si bien que les prières du vendredi ont été annulées, une première en six mois, a-t-on appris de sources médicales et de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.