"Le ministère des Affaires étrangères demandera à l'ONU d'inscrire dans ses registres les équivalents corrects du nom du pays dans ses langues officielles, Czechia en anglais, la Tchéquie en français, etc", ont écrit dans un communiqué les chefs de l'Etat, du gouvernement et de la diplomatie, les présidents des deux chambres et le ministre de la Défense.
"Nous recommandons d'utiliser le nom du pays en un seul mot, dans les situations où il n'est pas nécessaire d'utiliser le nom formel (événements sportifs, marketing, etc)", poursuit la déclaration commune.
Un nom "plus sympathique et plus court"
La question de garder le nom formel du pays ou de lui préférer sa version abrégée fait l'objet depuis longtemps d'un débat en République tchèque.
En 2013, lors de sa visite en Israël, le président Milos Zeman avait expliqué qu'il utilisait lui-même "le nom de Tchéquie parce qu'il est plus sympathique et plus court que la froide République tchèque".
afp/jgal
Une ministre réclame un référendum
Mais la question reste controversée dans le pays, y compris parmi les membres du gouvernement. "Je ne suis pas d'accord avec le nom 'Czechia'", a déclaré fermement sur son compte Twitter la ministre du Développement régional, Karla Slechtova. "Je ne veux pas qu'on confonde notre pays avec Chechnya (la Tchétchénie)", a-t-elle expliqué.
Vendredi, toujours sur le même réseau social, la ministre est même allée jusqu'à évoquer un référendum, "le seul moyen de permettre à tout le monde de s'exprimer".