Ce nouveau round de pourparlers intersyriens, qui devrait durer une dizaine de jours, a débuté de facto mercredi déjà par une rencontre entre l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et une délégation du Haut comité des négociations (HCN), qui rassemble les principaux groupes d'opposants au régime.
Le fossé reste énorme entre régime et opposition sur la transition: le HCN exige le départ de Bachar al-Assad, tandis que Damas se dit prêt à envisager un gouvernement de coalition avec l'opposition, mais considère que le sort du président est une "ligne rouge".
Six mois pour rédiger une nouvelle Constitution
La feuille de route prévoit une période de 6 mois pour mettre en place un organe de gouvernement et rédiger une nouvelle Constitution, puis une période de 12 mois pour organiser des élections présidentielle et législatives. Le compte à rebours des 18 mois a officiellement démarré le 14 mars dernier.
L'opposition a déclaré qu'elle était prête à former un gouvernement de transition avec des diplomates et des technocrates du régime de Damas, mais pas avec ceux "qui ont commis des crimes".
Reprise des négociations sur la Syrie sur fond d'élections législatives
ats/apyt
Les raids du régime syrien s'intensifient sur Homs
Les frappes aériennes conduites par l'armée syrienne sur les positions tenues par les insurgés au nord de Homs se sont intensifiées.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), un certain nombre de raids ont touché la ville de Rastan, dans le nord de la province, ainsi que d'autres localités alentours. Des hélicoptères auraient également largué des barils d'explosifs au cours des dernières 24 heures.
Les frappes aériennes ont été si importantes que les prières du vendredi ont été annulées, une première en six mois, selon des sources médicales et l'OSDH.