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Bombardements meurtriers à Alep, malgré la trêve en Syrie

Le travail des sauveteurs après les bombardements sur Alep
Le travail des sauveteurs après les bombardements sur Alep / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 17 avril 2016
Au moins 22 civils ont été tués dans des bombardements à Alep, l'un des bilans les plus meurtriers depuis le début fin février de la trêve entre régime et rebelles en Syrie, rapporte une ONG dimanche.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au moins six civils ont été tués et huit blessés dans le raid, samedi soir, de l'aviation syrienne sur un quartier rebelle de l'est de l'ex-capitale économique de Syrie divisée en deux depuis 2012.

Les insurgés ont riposté à coup de roquettes contre des quartiers sous contrôle du régime dans l'ouest de la ville, faisant 16 morts, dont 10 enfants, d'après l'Observatoire.

La province septentrionale d'Alep, morcelée entre armée, insurgés, djihadistes et Kurdes, connaît depuis une semaine une escalade de violence avec des affrontements impliquant quasi tous les belligérants.

Critique des pourparlers de Genève

Par ailleurs, le mouvement islamiste Ahrar al Cham, l'une des principales factions rebelles, a déclaré que les pourparlers de paix à Genève avaient été jusqu'à présent extrêmement négatifs. Il a critiqué les négociateurs de l'opposition, jugés déconnectés de la réalité des combats sur le terrain.

afp/pym

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Victoires djihadistes

Les djihadistes du groupe Etat islamique ont gagné du terrain samedi dans le nord de la province au détriment à la fois du régime et des rebelles, a indiqué l'OSDH.

Les groupes djihadistes sont exclus de la trêve qui a permis depuis fin février un recul des combats entre les forces loyalistes et l'opposition armée non djihadiste.

Le parti au pouvoir remporte les législatives

Le parti au pouvoir et ses alliés ont remporté sans surprise la majorité des sièges du Parlement à l'issue des législatives organisées mercredi dans les territoires contrôlés par le régime.

Selon la commission électorale, la grande majorité des 250 sièges du Parlement a été raflée par le parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle. Le taux de participation a été de 57.56% parmi les électeurs en capacité de voter.