Il s'exprimait au début d'un Conseil des ministres hebdomadaire organisé pour la première fois sur le plateau du Golan depuis sa conquête par Israël en 1967.
"Il est temps que la communauté internationale reconnaisse la réalité, il est temps qu'après 50 ans, elle reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais sous souveraineté israélienne", a ajouté le Premier ministre.
Eventuelles pressions pour un retrait
Selon les médias, Benjamin Netanyahu redoute qu'Israël soit soumis à des pressions pour un éventuel retrait du Golan en cas d'accord sur l'avenir de la Syrie, en pourparlers à Genève. La communauté internationale n'a jamais reconnu l'annexion en 1981 d'une partie de cette région syrienne par Israël.
"Nous ne nous opposerons pas à un accord sur la Syrie à condition qu'il ne se fasse pas aux dépens de l'Etat d'Israël et que les forces de l'Iran, du Hezbollah (libanais) et de Daech (EI) soient expulsées" de Syrie, a également souligné le dirigeant israélien.
afp/fme
Occupé depuis 1981
Israël a annexé une partie du plateau du Golan (nord-est) en 1981, après l'avoir occupée depuis la guerre de juin 1967. Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre.
La ligne de cessez-le-feu sur le Golan était considérée comme relativement calme, mais la situation s'est tendue avec la guerre en Syrie déclenchée en 2011. Depuis, des projectiles tombent périodiquement du côté du Golan occupé par l'Etat hébreu où vivent plus de 20'000 colons israéliens, aux côtés de 20'000 Druzes, une minorité arabophone et musulmane également présente en Syrie.