L'amiral Nelson à Trafalgar Square, la reine Victoria à Buckingham Palace, Eros à Piccadilly Circus ou Thierry Henry devant le stade d'Arsenal, 17 statues de Londres ont été prises pour cible par les activistes.
Greenpeace a dit vouloir mettre l'accent sur "la pollution de l'air qui tue prématurément 40'000 personnes par an au Royaume-Uni dont 10'000 à Londres". Et d'ajouter: "Si ces statues étaient des personnes vivantes, beaucoup d'entre elles respireraient régulièrement un air dangereux, illégal. C'est pourquoi nous leur avons posé un masque."
Huit arrestations
L'action la plus spectaculaire a été menée par deux militants qui ont escaladé, vers 4h du matin, la colonne Nelson, le héros de la bataille de Trafalgar, qui culmine à 52 mètres au centre de la capitale.
Ils sont descendus en rappel sous les yeux des ambulanciers et de la police qui les a arrêtés aussitôt qu'ils ont touché pied à terre. Au total, huit personnes ont été interpellées sur les différents sites, selon Scotland Yard.
afp/boi
Pression sur la mairie
Par son action, Greepeace entend faire pression sur le prochain maire de Londres, dont l'élection est prévue le 5 mai prochain. "Quel que soit le vainqueur, il devra arrêter de parler et commencer à agir", a insisté l'organisation.