Ce pays de catastrophes naturelles vit sa situation humanitaire la plus difficile depuis le séisme du 11 mars 2011.
Ce lundi, des dizaines de milliers de personnes s'apprêtaient à passer une nouvelle nuit dans des abris de fortune ou des logements provisoires. Quelque 25'000 soldats, pompiers, médecins et autres sauveteurs ont été mobilisés dans la région, où des dizaines de villages ont vu leurs maisons traditionnelles de bois s'effondrer ou être emportées par la boue et les roches.
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Pénurie d'aliments
Des membres des forces d'auto-défense, nom de l'armée japonaise, distribuaient dans la journée des boules de riz aux habitants déplacés. La chaîne de télévision privée Fuji TV a néanmoins fait état lundi de difficultés de ravitaillement. Les circuits habituels d'approvisionnement sont coupés ou perturbés.
Une dizaine de milliers de personnes vivent dans leur voiture sur un parking de la ville de Mashiki et souffrent d'une grave pénurie d'aliments.
ats/afp/olhor
Nouvelle secousse lundi
Une nouvelle secousse d'une magnitude de 5,8 sur l'échelle de Richter a frappé lundi soir le sud du pays.
Son épicentre a été une nouvelle fois enregistré dans la préfecture de Kumamoto, sur l'île de Kyushu. Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, précise la chaîne publique NHK.