Les révélations des "Panama Papers" - qui ont montré que de nombreux cadres du Parti communiste utilisaient des sociétés offshore, via les membres de leur famille - ont été amplement censurées en Chine, en particulier les mentions de noms d'officiels chinois ou de membres de leur famille.
Pékin vient pourtant d'édicter de nouvelles restrictions interdisant aux haut-fonctionnaires, ainsi qu'à leurs proches, de posséder une entreprise. Cette règle se veut être officiellement un nouvel instrument pour lutter contre la corruption, mais elle est sans doute aussi une réponse très directe à l’évasion de capitaux, notamment via des sociétés offshore.
La corruption passible de la peine de mort
Cette nouvelle régulation s'applique dans les grandes zones économiques du pays. La mesure s'accompagne presque simultanément d'une autre annonce: la corruption devient passible de la peine de mort en Chine. Un seuil pour la peine capitale a été fixé à 450 mille francs.
Raphaël Grand/lgr