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Le Sénat brésilien examine la destitution de la présidente Rousseff

L'élection des sénateurs brésiliens qui vont se pencher sur la procédure de destitution. [AP Photo/Eraldo Peres]
L'élection des sénateurs brésiliens qui vont se pencher sur la procédure de destitution. - [AP Photo/Eraldo Peres]
Choisis lundi, les sénateurs brésiliens de la commission chargée d'analyser la procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff dispose de dix jours pour recommander une ligne de conduite.

Vingt-et-un sénateurs ont été choisis lundi par le Sénat pour former la commission spéciale chargée de se prononcer sur la destitution de Dilma Rousseff.

Les 81 sénateurs voteront ensuite en séance plénière s'ils souhaitent poursuivre la procédure d'impeachment contre la présidente ou la classer. Cette procédure a été acceptée à la Chambre des députés le 17 avril.

>> Lire : Au Brésil, la présidente Dilma Rousseff se rapproche d'une destitution

Majorité simple

Un vote à la majorité simple des sénateurs (41 sur 81) suffira à prononcer la mise en accusation de la présidente pour "crime de responsabilité" et à l'écarter du pouvoir pendant au maximum six mois en attendant le jugement final. Il interviendra probablement le 12 mai.

Le vice-président actuel et désormais rival de Dilma Rousseff, Michel Temer, la remplacerait. La présidente a ouvertement accusé Michel Temer de trahison, de conspirer contre elle et de monter en coulisses son éventuel futur gouvernement.

La présidente est accusée par l'opposition d'avoir maquillé les comptes publics en 2014, année de sa réélection, pour masquer l'ampleur de la crise économique.

ats/afp/vtom

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39 sénateurs sous enquête

Trente-neuf des 81 sénateurs font l'objet d'une enquête, dont 12 dans le cadre du scandale Petrobras, à commencer par le président du Sénat et 3e personnage dans la succession présidentielle, Renan Calheiros. Il en va de même pour l'ex-président du Brésil et actuel sénateur Fernando Collor de Mello, selon l'ONG Congresso em Foco.