L'émissaire spécial des Nations unies Staffan De Mistura doit s'adresser mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies pour l'informer de l'état des discussions indirectes qu'il supervise à Genève.
Le gouvernement syrien a dit mardi s'être entretenu avec Staffan de Mistura et que ces discussions s'étaient avérées "utiles et productives".
Exigences de l'opposition
Un représentant de l'opposition syrienne a déclaré mercredi qu'il revenait aux Nations unies de déterminer la date de la reprise des discussions, ajoutant que l'opposition ne reviendrait pas à la table des négociations tant que ses demandes ne seront pas acceptées.
"Pendant ce temps, les décisions ne sont pas prises sur le terrain en Syrie", a déclaré George Sabra, l'un des négociateurs du Haut Comité des négociations (HCN) mis en place par l'opposition syrienne.
Le HCN a suspendu la semaine dernière sa participation aux discussions de paix organisées à Genève pour protester contre l'intensification des violences en Syrie.
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