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Un blessé de guerre syrien porte la flamme olympique dans un camp

Un migrant syrien a porté la flamme des Jeux Olympiques
Un réfugié syrien a porté la flamme des Jeux olympiques / 12h45 / 1 min. / le 27 avril 2016
Syrien, réfugié, handicapé de guerre, grand sportif, Ibrahim al-Hussein, 27 ans, a réalisé un rêve en portant mardi soir la flamme des Jeux olympiques de Rio dans un camp de migrants d'Athènes.

Le jeune homme, vêtu du maillot officiel "Rio2016", a allumé sa torche sur celle du président du Comité olympique grec dans le camp d'Eleonas, qui abrite 1620 personnes dans une banlieue industrielle d'Athènes.

Ce relais était une promesse faite fin janvier dans le camp-même par le président du Comité international olympique Thomas Bach : un des relais de la flamme olympique passerait par là, et c'est un réfugié qui la porterait.

Nageur et judoka

Ibrahim al-Hussein, désormais installé en Grèce, était le candidat idéal pour effectuer ce relais de 200 mètres. Electricien dans son pays, il a perdu son pied droit dans un bombardement. Il a néanmoins entrepris le périple vers l'Europe, laissant derrière lui sa famille (13 frères et soeurs).

Nageur de compétition et judoka en Syrie, Ibrahim nage toujours dans des temps très compétitifs, et pratique désormais le basket en fauteuil roulant, tout en étant serveur dans un restaurant. Il loue un appartement dans Athènes.

afp/pym

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