La nouvelle loi, l'une des plus strictes d'Europe, limite à trois ans l'octroi initial du droit d'asile et prévoit la possibilité de décréter un "état d'urgence" migratoire au cours duquel les migrants pourront être bloqués aux frontières sans même pouvoir formuler une demande d'asile.
La mesure, élaborée par la grande coalition du chancelier social-démocrate Werner Faymann (SPÖ) et du vice-chancelier conservateur Reinhold Mitterlehner (ÖVP), a été adoptée par 98 voix contre 67.
Pas assez stricte pour l'extrême droite
Ce régime sera mis en oeuvre si les services de l'Etat sont jugés "dépassés". Tous les demandeurs d'asile, y compris syriens et irakiens, seront refoulés aux frontières, à moins de prouver qu'ils sont persécutés par le pays d'où ils arrivent, par exemple l'Italie.
L'opposition écologiste et libérale, ainsi que quatre députés du SPÖ ont voté contre. Le parti d'extrême droite FPÖ a également rejeté le texte, au motif qu'il ne va pas assez loin selon lui.
afp/fme