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L'envoyé spécial de l'ONU veut "revitaliser" le cessez-le-feu en Syrie

Staffan de Mistura déplore que le round de négociation qui vient de se terminer ait été fortement influencé par la dégradation de la situation sur le terrain en Syrie. [Reuters]
Staffan de Mistura déplore que le round de négociation qui vient de se terminer ait été fortement influencé par la dégradation de la situation sur le terrain en Syrie. - [Reuters]
L'émissaire des Nations unies Staffan de Mistura a exhorté jeudi Vladimir Poutine et Barack Obama à sauver le cessez-le-feu mis en place il y a deux mois en Syrie, estimant qu'il était "tout juste en vie".

"Durant ces dernières 48 heures, un Syrien est mort toutes les 25 minutes, le dernier pédiatre d'Alep aurait été tué lors des bombardements survenus" dans la soirée, a déploré à Genève Staffan de Mistura, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.

"Le cessez-le-feu est toujours vivant, mais il est en grand danger", a-t-il dit.

Staffan de Mistura a indiqué qu'il avait lancé un appel devant le Conseil de sécurité de l'ONU aux Etats-Unis et à la Russie, les deux "parrains" du cessez-le-feu introduit le 27 février, pour qu'ils relancent le processus de paix en perdition.

D'abord le cessez-le-feu

"Comment peut-on avoir des discussions de qualité si on n'entend parler que de bombardements et de pilonnage ? C'est quelque chose que même moi j'ai du mal à concevoir, alors imaginez ce que c'est pour les Syriens", a encore dit Staffan de Mistura.

Le diplomate a dit vouloir "relancer le prochain cycle de négociations (syriennes) au cours du mois de mai", sans donner de date.

agences/vs/grin

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Nouvelles attaques meurtrières à Alep

Au moins 38 civils habitant dans des quartiers rebelles et gouvernementaux de la ville d'Alep en Syrie ont péri jeudi dans des raids et des bombardements, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Au moins 18 personnes ont été tuées et 40 autres blessées dans des bombardements rebelles contre cinq quartiers gouvernementaux et 20 autres dans des raids du régime contre deux quartiers rebelles, dont celui de Boustane al-Qasr, précise l'Observatoire.

Mercredi, toujours à Alep, au moins 20 civils avaient été tués lors d'un raid aérien des forces gouvernementales contre un hôpital et un immeuble résidentiel contrôlés par la rébellion.