Le vice-ministre de l'Intérieur, chargé des affaires sécuritaires, a ajouté que ces tirs étaient "une réaction des partisans des deux candidats" de la ville, sans donner plus de précision. "La sécurité a été rétablie et les forces de l'ordre sont à la recherche des responsables des tirs", selon lui.
Un candidat réformateur est opposé à un conservateur dans cette ville.
Deuxième tour sans ultraconservateurs
Quelque 17 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes de ce second tour des législatives pour élire 68 députés. La plupart des ultraconservateurs ont perdu au premier tour. Un total de 221 députés avaient été élus dans le pays, presque à égalité entre les deux camps, réformateurs/modérés et conservateurs, ainsi qu'une quinzaine d'indépendants.
Les réformateurs et modérés espèrent l'emporter pour former une assemblée favorable à la politique d'ouverture du président Hassan Rohani.
afp/los
Attentes après la levée des sanctions
Ce second tour a lieu un peu plus de trois mois après l'entrée en vigueur de l'accord entre les grandes puissances et l'Iran sur son programme nucléaire et la levée des sanctions internationales contre Téhéran.
Mais, en l'absence de retombées économiques concrètes suivant la fin des sanctions, l'exaspération commence à se faire sentir en Iran.