"L'enquête a conclu que certains membres du personnel (militaire) n'avaient pas respecté les règles de l'engagement et le droit des conflits armés. En revanche, l'enquête n'est pas parvenue à la conclusion que ces erreurs constituent un crime de guerre", a déclaré le général Joseph Votel.
"Le terme de crime de guerre est réservé aux actes intentionnels, au fait de prendre pour cible de manière délibérée des civils, des lieux ou des objets protégés", a argumenté le patron du centre opérationnel de l'armée américaine.
Erreurs humaines
Le 3 octobre dernier, un avion américain avait bombardé l'hôpital de MSF alors que les forces afghanes tentaient de reprendre le contrôle de Kunduz, qui était aux mains des talibans.
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Le Pentagone avait reconnu que les frappes avaient été le résultat "avant tout (...) d'erreurs humaines". Une version rejetée par MSF, pour qui il y a eu "une grossière négligence des troupes américaines et des violations du droit de la guerre".
afp/los