Ces frappes comprenaient des bombardements de l'artillerie turque et des attaques de drones de la coalition antidjihadiste ayant décollé depuis la Turquie. Ces bombardements ont été menés en réponse à de nombreux tirs mortels de roquettes attribués au groupe EI contre la ville frontalière turque de Kilis.
Dans l'immédiat, le bilan de 63 morts était impossible à vérifier de façon indépendante.
La Turquie aurait renforcé son action
Longtemps accusée de soutenir des éléments radicaux opposés au président syrien Bachar al-Assad, la Turquie, membre de l'OTAN, a rejoint la coalition internationale. Elle semble avoir renforcé son implication ces dernières semaines après une série d'attaques sur son sol.
Le pays a été secoué cette année par plusieurs attentats d'ampleur notamment à Ankara et Istanbul imputés aux djihadistes ou liés à la reprise du conflit kurde, qui ont fait des dizaines de morts.
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ats/apyt