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De Mistura demande l'aide de Moscou pour relancer le cessez-le-feu en Syrie

Sergueï Lavrov (gauche) et Staffan de Mistura. [AP Photo/Ivan Sekretarev]
Sergueï Lavrov (gauche) et Staffan de Mistura. - [AP Photo/Ivan Sekretarev]
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a appelé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à "s'assurer que la cessation des hostilités soit à nouveau sur les rails".

En visite à Moscou mardi, Staffan de Mistura a indiqué avoir demandé l'aide "à la fois la Russie et des Etats-Unis, en tant que coprésidents du Groupe de soutien international à la Syrie et parrains de l'accord de cessation des hostilités", pour tenter de rétablir le cessez-le-feu moribond.

De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété que pour Moscou, "il n'y a aucune autre alternative à une solution politique de la crise syrienne".

Nouvelle réunion diplomatique

L'Allemagne  et la France ont annoncé des pourparlers mercredi avec Staffan de Mistura et le coordinateur de l'opposition syrienne.

L'Allemand Frank-Walter Steinmeier et le Français Jean-Marc Ayrault s'entretiendront à Berlin à partir de 15h30 avec Staffan de Mistura et Riad Hijab.

La France et le Royaume-Uni ont également demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation de la ville syrienne d'Alep, ont indiqué mardi leurs ambassadeurs.

afp/pym

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Bombardement rebelle à Alep et frappes du régime à Raqa

Sur le terrain, au moins trois personnes ont été tuées et 17 blessées mardi par un bombardement rebelle d'un hôpital du secteur gouvernemental de la ville septentrionale d'Alep.

En outre, l'armée syrienne a fait état d'une offensive rebelle lancée sur plusieurs fronts dans la ville: au moins 11 civils, dont un enfant, ont été tués, et 50 blessés mardi dans les quartiers tenus par le régime, rapporte également l'agence officielle Sana.

Dix-neuf civils ont été également été tués dans une série de raids aériens sur Raqqa, le fief en Syrie du groupe jihadiste Etat islamique (EI), selon un nouveau bilan établi mardi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

De violents combats entre factions rebelles rivales islamistes dans le bastion de l'opposition à l'est de Damas ont causé la mort d'au moins dix civils et de dizaines de combattants, a encore affirmé mardi l'OSDH.

Bombarder les hôpitaux est un crime de guerre, rappelle l'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi à l'unanimité une résolution qui réaffirme que les personnels de santé et les installations médicales doivent impérativement être protégés lors de conflits.

Ce texte fait suite au bombardement d'hôpitaux et de cliniques en Syrie, au Yémen ou en Afghanistan et rappelle que de telles attaques peuvent constituer des crimes de guerre.