"Pour être tout à fait franc avec vous, je ne suis pas encore prêt à le faire", a déclaré Paul Ryan jeudi sur CNN, dans une déclaration fracassante pour un responsable de ce rang au sein du parti républicain.
Donald Trump a beau avoir quasiment remporté l'investiture - après le retrait de ses deux derniers rivaux Ted Cruz et John Kasich - mais sa victoire est loin d'être un sacre.
Le défi de fédérer le parti républicain
Pour mener la bataille contre Hillary Clinton, candidate probable des démocrates, Donald Trump devra rassembler son camp. Et Paul Ryan a conditionné son soutien à la capacité du candidat à "faire plus pour unifier le parti et ensuite séduire tous les Américains, quelle que soit leur origine, et une majorité d'indépendants".
Outre ce leader, de nombreux républicains - des modérés comme des conservateurs - refusent absolument de se ranger derrière Donald Trump, ce qui pourrait se révéler problématique s'ils boudaient les urnes en novembre.
afp/ceg
Des cadres républicains contre le milliardaire
George W. Bush et son père George H. W. Bush - qui avait pourtant soutenu chaque candidat républicain lors des cinq dernières présidentielles - ont également refusé de se rallier derrière Donald Trump.
Certains ex-détracteurs républicains ont déjà mangé leur chapeau, comme l'ancien gouverneur de Louisiane Bobby Jindal qui traitait Donald Trump de narcissique égocentrique l'année dernière.
Mais d'autres républicains n'entendent pas être passifs et promettent de résister jusqu'au bout à Donald Trump, quitte à voter pour Hillary Clinton.