Le Brexit rendrait le pays plus vulnérable à des attaques terroristes, selon John Sawers, qui a quitté en 2014 la direction du MI6 (le renseignement extérieur), et Jonathan Evans, qui dirigeait jusqu'en 2013 le MI5 chargé du renseignement intérieur.
"L'antiterrorisme est un jeu collectif, et l'UE est le meilleur cadre disponible. Aucun pays ne peut réussir seul", écrivent-ils.
"Si le Royaume-Uni devait se retirer de l'UE, l'effet déstabilisateur sur l'UE elle-même, alors qu'elle se débat déjà avec des difficultés économiques, la crise migratoire et la résurgence de la Russie, pourrait être profond."
Contrôle ou partage d'informations?
La sécurité nationale est devenue l'un des enjeux principaux de la campagne en vue du référendum du 23 juin.
Les partisans du Brexit estiment qu'en quittant l'Union européenne, le Royaume-Uni pourrait exercer un contrôle accru sur ses frontières. A l'inverse, le camp du maintien dans l'UE met en avant le partage d'informations et la coordination grâce à l'UE.
ats/sbad