Ces mesures étaient nécessaires au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide dans le cadre du plan de sauvetage financier que le Premier ministre grec Alexis Tsipras a négocié l'été dernier avec ses partenaires européens.
Tous les partis de l'opposition, dont la droite de la Nouvelle Démocratie, ont vainement voté contre ce texte, contesté par les syndicats.
La réforme prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes et de l'imposition surtout pour les moyens et hauts revenus.
La dette grecque abordée
Les syndicats avaient appelé à manifester pour s'opposer à la réforme. Des heurts ont éclaté peu avant le vote entre la police et des manifestants devant le Parlement.
Le vote du Parlement sera suivi lundi à Bruxelles d'une réunion des ministres des Finances de la zone euro. La dette grecque et les mesures prises par Athènes seront au centre des discussions de l'Eurogroup.
ats/fb
Condition fixée
Abaisser le coût du système de retraite, l'un des plus élevés de la zone euro, est une condition fixée à Athènes pour le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide.
Ce plan, le troisième depuis le début de la crise de la dette grecque, pourrait atteindre 86 milliards d'euros.
Athènes a besoin d'une nouvelle tranche de prêts pour rembourser environ cinq milliards d'euros de dette, détenus par la Banque centrale européenne et qui arrivent à échéance à la mi-juillet.