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La cellule djihadiste belge avait le matériel pour fabriquer des bombes

Quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, l'assaut avait été donné contre une cellule djihadiste à Verviers, dans l'est de la Belgique. [AP/Keystone - Geert Vanden Wijngaert]
Ouverture du procès à l'encontre de la cellule djihadiste de Verviers / Le 12h30 / 1 min. / le 9 mai 2016
Le procès d'une cellule djihadiste démantelée en janvier 2015 à Verviers, en Belgique, s'est ouvert lundi pour trois semaines devant le Tribunal correctionnel de Bruxelles, qui a détaillé le matériel trouvé sur place.

Selon le parquet belge, Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d'avoir joué un rôle central dans les attentats du 13 novembre à Paris et tué cinq jours plus tard lors d'un assaut policier à Saint-Denis, en banlieue parisienne, aurait dirigé cette cellule djihadiste.

Cette dernière préfigurait à maints égards celles qui commirent les attentats de Paris et Bruxelles. Les autorités belges l'ont en outre accusé d'avoir planifié un attentat contre des policiers.

Cache explosive

Quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, les forces spéciales de la police belge, appuyées par les gendarmes français du GIGN, avaient donné l'assaut le 15 janvier 2015 dans une maison du centre de Verviers.

Les forces de l'ordre ont découvert dans cette cache des armes, des munitions et des produits chimiques qui auraient pu servir à la fabrication de 4 kg de TATP, l'explosif artisanal ayant servi à Paris et Bruxelles, a expliqué lundi Pierre Hendrickx, le président du Tribunal correctionnel de Bruxelles lundi.

Quatre des 16 prévenus sont actuellement incarcérés. Les autres, de nationalité belge, marocaine, néerlandaise ou française, ont soit été remis en liberté au fil de l'instruction, soit n'ont jamais été interpellés. Certains, suspectés d'être en Syrie, sont visés par un mandat d'arrêt international.

afp/mcat

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