Depuis 20h00, chaque internaute peut consulter une base de données fondée sur les documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca, où figurent notamment le Premier ministre britannique David Cameron et son homologue islandais contraint à la démission, Sigmundur David Gunnlaugsson.
Des documents de 200'000 sociétés-écrans et particuliers sont présentés sous la forme d'un registre. Mais la base de données ne rend que partiellement compte des 11,5 millions de fichiers qui n'auraient pas encore livré tous leurs secrets.
Chemin vers la transparence
"C'est un cheminement naturel vers la transparence pour permettre à la société civile d'obtenir les informations de base sur les 'Panama Papers'", explique Gerard Ryle, le directeur du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) qui a fait éclater le scandale.
"Les gens vont trouver des noms importants que nous avons ratés. Ils pourront contacter l'ICIJ et nous transmettre des tuyaux", estime-t-il.
agences/tmun
Onde de choc internationale
Les "Panama Papers" ont éclaboussé des chefs d'Etat en Argentine, Ukraine et Russie, mais également des stars du football (Lionel Messi) ou du cinéma (Pedro Almodovar), soulevant une onde de choc qui a contraint la communauté internationale à passer à l'action.
Mi-avril, les grandes puissances du G20 ont promis de dresser une nouvelles liste noire des paradis fiscaux non-coopératifs en l'assortissant de sanctions, et de tenter de lever le voile sur le secret entourant les sociétés offshore.