La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), un organe du Conseil de l'Europe, demande dans ces nouvelles recommandations aux Etats - rendues publiques mardi - d'interdire aux services sociaux de communiquer des données personnelles sur les migrants en situation irrégulière aux autorités responsables de l'immigration.
Pression de plus en plus forte
"Les situations où par exemple, les médecins sont contraints de signaler les migrants soupçonnés d'être en situation irrégulière ne devraient pas conduire à dénier aux migrants le droit à des soins de santé", a expliqué le Secrétaire général de l'institution paneuropéenne, Thorbjørn Jagland.
Pour formuler ces recommandations, l'ECRI part du constat que les migrants en situation irrégulière dans les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe font face à une pression de plus en plus forte, qui les empêche de jouir de certains droits dont ils devraient bénéficier.
afp/fb
Respecter les droits humains
Tout en rappelant que la Cour européenne des droits de l'homme ne garantit pas le droit d'entrer et de résider dans un Etat, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) souligne que les Etats doivent respecter les droits humains de toutes les personnes se trouvant sous leur juridiction, quel que soit leur statut.