Waldir Maranhao, président par intérim du Congrès des députés, a expliqué dans un communiqué "revenir sur sa décision" d'annuler le vote du 17 avril des députés qui avait approuvé le lancement de la procédure de destitution.
Lundi, Waldir Maranhao avait pourtant appelé de ses voeux la tenue d'un nouveau vote sur la question. Après décompte des voix, le 17 avril, 367 députés s'étaient prononcés favorablement à la motion qui devait être adoptée par au moins deux tiers des voix, soit 342 suffrages.
Dilma Rousseff avait paru surprise d'apprendre l'annulation par le président de l'Assemblée du vote des députés, annoncée alors qu'elle prononçait un discours au palais. L'assistance a acclamé la nouvelle, mais la présidente a préconisé la prudence.
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ats/kg