La cellule était établie dans les Pouilles et planifiait "des attaques en lien avec le terrorisme international en Italie et à l'étranger", précise le mandat d'arrêt.
Deux Afghans, dont l'un est soupçonné d'appartenir à un réseau terroriste international et l'autre de complicité d'immigration illégale, ont été interpellés, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano.
Un troisième homme, également soupçonné de complicité d'immigration illégale, a été arrêté plus tard à Milan. Deux autres suspects se trouveraient actuellement en Afghanistan.
Images suspectes sur leur téléphone
La police a saisi les téléphones des hommes arrêtés et a trouvé des vidéos de repérages sur les lieux de possibles cibles d'attentats, dont des aéroports, des centres commerciaux et des hôtels. Du matériel de propagande djihadiste était également présent.
Des images montrent aussi les suspects équipés de fusils d'assaut indiquant, selon les enquêteurs, la possibilité logistique d'une attaque.
reuters/grin
Autres suspects arrêtés en avril
Un couple et deux jeunes hommes, soupçonnés d'avoir envisagé des attentats terroristes sur le sol italien et de partir combattre en Syrie en emmenant leurs deux jeunes enfants, avaient déjà été arrêtés fin avril.
Les suspects projetaient en particulier un attentat vraisemblablement à Rome, qu'ils qualifient de "lieu de référence pour tous les chrétiens", avait expliqué le procureur de Milan.
L'un des suspects avait été champion de Suisse de kickboxing en 2013 et 2014.
Lien avec le groupe EI
Le groupe basé à Bari est soupçonné d'être le maillon local ou d'avoir fourni un soutien logistique à une organisation liée au groupe djihadiste Etat islamique (EI), également active en France et en Belgique, précise le mandat d'arrêt.