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Prison requise contre les lanceurs d'alerte du scandale LuxLeaks

Plusieurs personnes ont manifesté en soutien aux lanceurs d'alertes devant le tribunal luxembourgeois où était jugée l'affaire. [Vincent Kessler]
Plusieurs personnes ont manifesté en soutien aux lanceurs d'alertes devant le tribunal luxembourgeois où était jugée l'affaire. - [Vincent Kessler]
Une peine de 18 mois de prison a été requise mardi au procès des LuxLeaks à l'encontre de deux anciens salariés du cabinet d'audit PwC accusés d'avoir fait fuiter des milliers de documents confidentiels.

Deux anciens employés de PricewaterhouseCoopers, Antoine Deltour et Raphaël Halet, comparaissent avec le journaliste Edouard Perrin pour avoir soustrait puis publié près de 30'000 pages de documents éclairant les pratiques fiscales de multinationales établies au Luxembourg.

Dans son réquisitoire, le procureur d'Etat adjoint David Lentz a souligné ne "pas s'opposer" à ce que les 18 mois de prison soient intégralement assortis du sursis. Mais il a refusé de reconnaître le qualificatif de lanceurs d'alerte aux trois accusés.

A l'encontre du journaliste Edouard Perrin, accusé d'avoir relayé ces fuites, David Lentz a demandé qu'une amende soit infligée, sans en préciser le montant.

La relaxe plaidée

Les avocats des trois hommes avaient auparavant plaidé la relaxe. Antoine Deltour a revendiqué son statut de lanceur d'alerte, se disant "fier" d'avoir fait avancer le débat fiscal en Europe.

ats/grin

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