A Paris, ils étaient 500, selon la préfecture de police, à manifester devant l'Assemblée nationale aux cris de "Tout le monde emmerde le 49-3", "La vraie démocratie, elle est ici", ou encore "Assemblée nationale, assemblée du capital". Des slogans tels que "Libérez le Parlement" ou "Hollande démission" se faisaient aussi entendre.
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Les manifestants, qui ont envahi la chaussée, bloquaient à 20h30 la circulation sur le pont de la Concorde. Des dizaines de véhicules de police les encadraient, leur interdisant l'accès au Palais Bourbon.
"Ce déni de démocratie après un mouvement social qui a regroupé des centaines de milliers de personnes dans la rue, dans les entreprises, les universités, les lycées et sur les places de France est une insulte au peuple de ce pays", estimait mardi matin, dans un communiqué, Nuit Debout, qui occupe la place de la République à Paris depuis plus d'un mois.
Le Premier ministre Manuel Valls a engagé mardi après-midi la responsabilité de son gouvernement via l'alinéa 3 de l'article 49 de la Constitution afin de faire adopter sans vote le projet de loi sur le travail. Une motion de censure a été déposée par la droite avec le soutien du centre.
afp/sbad