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Reprise des bombardements dans les faubourgs d'Alep en Syrie

Des rebelles syriens préparent un lancement de rocket au sud d'Alep. [Muhammed Karkas / ANADOLU AGENCY]
Des rebelles syriens préparent un lancement de rocket au sud d'Alep. - [Muhammed Karkas / ANADOLU AGENCY]
Malgré la trêve censée expirer mercredi soir, plusieurs faubourgs d'Alep ont été le théâtre de combats entre forces du régime et rebelles dans la nuit de mardi à mercredi.

Frappes aériennes, bombardements, tirs d'artillerie, le cessez-le-feu est bel et bien brisé à Alep. L'AFP, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme et l'agence de presse officielle syrienne Sana ont tous fait part de la reprise des combats entre forces gouvernementales et rebelles.

L'OSDH a fait état des tirs de mortier sur deux zones contrôlées par le régime. Ils ont provoqué la mort d'une personne, selon l'agence Sana.

Mais le calme est toutefois revenu mercredi dans la journée. La fragile trêve temporaire à Alep devait expirer à minuit mercredi si elle n'est pas à nouveau prolongée.

300 morts depuis le 27 février

Le cessez-le-feu instauré en Syrie le 27 février sous l'égide de la Russie et des Etats-Unis avait déjà volé en éclats fin avril à Alep avec la reprise de violents combats qui avaient déjà fait quelque 300 morts.

Une nouvelle trêve temporaire entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles avait été instaurée la semaine dernière.

ats/rac

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L'EI contre-attaque

Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont infligé un revers à l'armée syrienne mercredi en isolant Palmyre, moins d'une semaine après les célébrations par le régime de la reprise de la ville antique.

L'EI "est parvenu à couper la route entre Homs et Palmyre près de l'aéroport militaire de Tiyas suite à une attaque lancée à partir de l'est de Homs", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les deux villes sont contrôlées par le régime de Bachar al-Assad.

Il s'agit de la plus forte attaque lancée par l'EI dans cette région depuis la perte de Palmyre face au régime soutenu par la Russie, fin mars, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.