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La pollution urbaine s'amplifie dans le monde, mais diminue en Suisse

Un pic de pollution en ville de Pékin le 12 novembre dernier. [EPA/Wu Hong]
Les citoyens exposés à un taux trop élevé de pollution dans 80% des villes / Tout un monde / 5 min. / le 12 mai 2016
La pollution de l'air ambiant en zone urbaine a augmenté de 8% entre 2008 et 2013, a indiqué jeudi une directrice de l'OMS, en dénonçant "un taux alarmant". En Suisse, la situation s'améliore.

Plus de 80% des habitants urbains vivent dans un environnement trop pollué, selon des données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans les pays à bas et moyen revenu, 98% des villes dépassent les taux de pollution maximaux fixés par l'OMS. Cette part atteint 56% dans les pays plus aisés.

Les pires villes ne mesurent pas leur qualité de l'air, relève l'OMS.

Berne est la ville la plus polluée

Dans le détail, Berne est la plus polluée des neuf villes suisses étudiées, tant pour les particules PM10 (avec 23 mcg/m3 en moyenne par an) et les particules PM2.5 (avec 16 mcg/m3). St-Gall est la moins touchée (avec respectivement 16 mcg/m3 et près de 10 mcg/m3).

Les villes de Genève et de Bâle ont amélioré leur situation entre 2011 et 2013. Dans la cité de Calvin, la concentration moyenne par année de particules PM10 est passé de 27 à 21 mcg/m3. Pour les particules PM2.5, la concentration est passée de 18 à 15 mcg/m3.

A Zurich, les concentrations sont stables à 20 mcg/m3 et 14 mcg/m3.

ats/bri

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Riyad est la ville la plus polluée du classement

Parmi les villes qui mesurent leur taux de pollution, Riyad (Arabie saoudite) est la plus touchée, avec 368 mcg/m3 de PM10 et 156 mcg/m3 de PM2.5. Suivent Ma'ameer (Bahreïn) et New Delhi (Inde).

En terme de région, c'est la Méditerranée orientale et l'Asie du sud-est qui sont les plus touchées (les taux dépassanet souvent de 5 à 10 fois les limites fixées par l'OMS).

Feuille de route fin mai

L'Assemblée mondiale de la santé discutera fin mai à Genève d'une feuille de route pour répondre aux conséquences de la pollution sur la santé.

L'OMS recommande d'augmenter les énergies renouvelables et de mettre la priorité sur les métros, les voies pour piéton et les pistes cyclables. Elle plébiscite aussi l'efficience énergétique et la gestion des déchets, mais cible les fertilisants agricoles.