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Le chef militaire du Hezbollah en Syrie a été tué, annonce l'organisation chiite

Mustafa Badreddine avait été inculpé pour l'assassinat de Rafic Hariri et condamné à mort au Koweït pour d'autres attentats. [AP/Keystone - Hezbollah Media Department]
Un haut-responsable du Hezbollah tué en Syrie / Le 12h30 / 1 min. / le 13 mai 2016
Le Hezbollah a annoncé vendredi la mort de son chef militaire en Syrie, Mustafa Badreddine. Il a péri dans une "grande explosion", a précisé le parti chiite libanais, qui soutient le régime d'al-Assad.

Avec le décès de Mustafa Badreddine, le Hezbollah perd l'un de ses plus importants leaders depuis la mort de son chef militaire en 2008.

"Les informations recueillies au cours de l'enquête préliminaire révèlent qu'une grande explosion a visé l'un de nos postes près de l'aéroport international de Damas, tuant le frère commandant Mustafa Badreddine et blessant d'autres personnes", a indiqué le parti qui combat les rebelles en Syrie auprès des troupes du président Bachar al-Assad.

La chaîne de télévision libanaise al Mayadine avait auparavant déclaré que Badreddine avait été tué en Syrie par des frappes aériennes israéliennes.

Responsable des opérations en Syrie depuis cinq ans

Mustafa Badreddine était le beau-frère du commandant militaire du groupe décédé, Imad Moughniyah. Il était le responsable des opérations militaires en Syrie depuis 2011, selon les Etats-Unis.

Le Hezbollah est classé "organisation terroriste" par les Etats-Unis.

agences/bri

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Condamné dans divers pays

Mustafa Badreddine "avait participé à la plupart des opérations de la résistance islamique depuis 1982", a précisé le Parti de Dieu.

Il avait été inculpé pour l'assassinat en 2005 de l'homme d'affaires et ancien chef du gouvernement Rafic Hariri et été condamné à mort au Koweït pour des attentats en 1983, mais était parvenu à s'échapper.

Il avait également organisé des opérations militaires contre Israël.