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Après l'Irak, la Belgique va étendre à la Syrie ses frappes contre l'EI

Les frappes aériennes menées par la coalition occidentale visent les positions des groupes djihadistes, dont celles du groupe Etat islamique (ici à Kobané, en Syrie).
Les frappes aériennes menées par la coalition occidentale visent les positions des groupes djihadistes, dont celles du groupe Etat islamique (ici à Kobané, en Syrie).
Les avions de combat belges engagés dans la coalition anti-groupe Etat islamique pourront participer à des frappes aériennes en Syrie, a indiqué vendredi un porte-parole du Premier ministre belge.

Il s'agit d'un "engagement limité aux parties de la Syrie qui sont sous contrôle de l'EI et d'autres groupes terroristes et qui échappent au contrôle effectif du gouvernement syrien, avec pour objectif de détruire les refuges de ces groupes", a précisé le porte-parole de Charles Michel.

La décision du gouvernement, prise lors d'un conseil des ministres et qui doit être formellement entérinée par le Parlement, pourra prendre effet à partir du 1er juillet.

Six avions de combat

Les avions belges pourront alors reprendre leur mission, jusqu'ici limitée au territoire irakien.

La Belgique participe à la coalition anti-EI avec six avions de combat F-16, en alternance avec les Pays-Bas, dont les appareils sont actuellement sur place. Les avions belges, déployés d'octobre 2014 à fin juin 2015 en Irak, doivent prendre le relais le 1er juillet justement.

afp/rens

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