Il y a deux mois, ce Syrien a voulu fuir les bombardements dans son pays: "Il y avait deux jeunes enfants de 4-5 ans avec leur mère et un vieil homme. En tout, on était neuf", explique-t-il à la RTS.
A la frontière turque, le groupe a été repéré par la police: "Les gendarmes nous ont aperçus et ont braqué de la lumière vers nous. Ils ont commencé à crier et nous ont tiré dessus, explique-t-il. Alors on s’est couché au sol, et les enfants ont commencé à pleurer. Le passeur leur a dit de ne pas faire de bruit pour que les gendarmes ne nous trouvent pas".
Vite repérés en Turquie
Après avoir finalement atteint le territoire turc, le groupe a vite été repéré: "Les gendarmes nous ont emmenés à la gendarmerie et nous ont forcés à signer un papier avec nos noms, mentionnant qu’on leur demandait, de notre plein gré, de nous ramener en Syrie. Ils nous ont mis dans un bus qui nous a conduits jusqu’à la frontière. Puis, nous sommes retournées en Syrie à pied", rapporte-t-il.
Ces faits ont été fermement démentis par la Turquie.
Marie Forestier/hend/ctr