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Le Hezbollah accuse des extrémistes sunnites d'avoir tué son chef en Syrie

Le cercueil de Moustafa Badreddine, tué en Syrie, a été transféré à Beyrouth, au Liban, vendredi. [Enes Kanli / Anadolu Agency]
Le cercueil de Moustafa Badreddine, tué en Syrie, a été transféré à Beyrouth, au Liban, vendredi. - [Enes Kanli / Anadolu Agency]
Le Hezbollah chiite libanais a accusé samedi des "groupes takfiris" (des djihadistes sunnites) d'être à l'origine des tirs d'artillerie qui ont tué son chef militaire Moustafa Badreddine en Syrie.

Après l'annonce de la mort de Moustafa Badreddine vendredi, des dirigeants libanais avaient mis en cause Israël, qui a mené plusieurs frappes aériennes contre les combattants du "parti de Dieu" depuis que celui-ci s'est engagé dans le conflit syrien au côté des forces de Bachar al-Assad.

>> Lire : Le chef militaire du Hezbollah en Syrie a été tué, annonce l'organisation chiite

Ce vétéran du Hezbollah, qui dirigeait ses opérations sur le théâtre syrien, a été tué par des tirs d'artillerie des rebelles sunnites sur une base proche de l'aéroport de Damas, a annoncé le mouvement chiite.

Enquête rapide

Le Hezbollah avait indiqué vendredi qu'il ferait connaître rapidement le résultat de son enquête sur la mort de celui qui était aussi le beau-frère de son ancien chef militaire, Imad Mougniyeh, tué dans un attentat à la bombe à Damas en 2008, attribué à Israël.

Moustafa Badreddine était sous le coup de sanctions américaines et avait été inculpé par le Tribunal spécial pour le Liban de l'ONU dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri en 2005.

reuters/jgal

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