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Au Royaume-Uni, les deux camps intensifient la campagne sur le Brexit

Les partisans d'un Royaume-Uni dans l'UE avaient prévu pas moins d'un millier d'événements dans tout le pays pour la journée de samedi.
Les partisans d'un Royaume-Uni dans l'UE avaient prévu pas moins d'un millier d'événements dans tout le pays pour la journée de samedi.
Des responsables politiques de tous bords, favorables ou opposés à un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, ont intensifié leur campagne samedi, à moins de six semaines du référendum.

Les partisans d'un Royaume-Uni dans l'UE avaient prévu pas moins d'un millier d'événements dans tout le pays pour la journée de samedi.

Le Premier ministre conservateur David Cameron s'est voulu rassembleur. Dans sa circonscription de l'Oxfordshire (sud-est), le chef du gouvernement a affirmé qu'un Brexit mettrait l'économie britannique "sérieusement en danger".

Il a fait valoir que les hommes et les femmes politiques de tous bords étaient unis pour dire "d'une seule voix" que leur pays devait rester dans une UE réformée, affirmant que l'avenir du Royaume-Uni était "plus important que les partis politiques".

Le chef des travaillistes accable le gouvernement

Le chef des libéraux démocrates (centre droit) Tim Farron et la députée des Verts Caroline Lucas étaient notamment attendus à ces événements, alors que les sondages placent toujours les deux camps à égalité parfaite dans les intentions de vote.

De son côté, le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn a choisi de défendre le maintien dans le bloc des 28 en accablant le parti conservateur au pouvoir. "L'Union européenne pourrait faire tellement davantage si nous avions un gouvernement (...) qui avait les bonnes priorités", devait-il dire au cours d'un rassemblement à Londres en fin d'après-midi.

"C'est pourquoi nous votons pour rester, réformer et travailler au sein de l'Europe afin d'améliorer la vie des gens ici en Grande-Bretagne", indiquent des extraits de son discours.

afp/ptur

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Des rassemblements pour le Brexit prévus un peu partout

Du côté des partisans d'une sortie, l'ex-maire de Londres Boris Johnson a estimé à Bristol (sud-ouest) que ce "n'était pas seulement le moment de libérer (la Grande-Bretagne) de ses chaînes, il est temps de défendre la liberté sur l'ensemble du continent" européen. Le Royaume-Uni peut "prospérer comme jamais auparavant" en quittant l'UE, a-t-il martelé.

A Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre, l'ancien ministre conservateur Owen Paterson devait affirmer qu'un vote en faveur d'un maintien dans l'UE équivaudrait à faire du Royaume-Uni "la colonie du super Etat UE".

Le porte-parole du parti europhobe Ukip pour les questions de migration Steven Woolfe tentera, quant à lui, de mobiliser les électeurs pour "cette chance unique dans une vie de reprendre le contrôle du pays".