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Michel Temer veut réduire le chômage et apaiser le Brésil

Près de 61% des Brésiliens souhaitent le départ du président par intérim. [Antonio Lacerda]
Près de 61% des Brésiliens souhaitent le départ du président par intérim. - [Antonio Lacerda]
Le président brésilien par intérim, Michel Temer, veut réduire le chômage et apaiser le pays, a-t-il déclaré dimanche à la chaîne de télévision Globo. Et ce aussi bien sur le plan économique que sur le plan politique.

Le gouvernement réduira les dépenses publiques là où ce sera possible, a ajouté ce centriste qui assume la succession de la présidente Dilma Rousseff, suspendue, depuis jeudi dernier. Il sera par ailleurs essentiel de mener à bien une réforme des retraites, a-t-il noté.

>> Lire : Le recours de la dernière chance de Dilma Rousseff rejeté par le Tribunal

Réitérant une promesse déjà faite la semaine dernière, Michel Temer a assuré que les baisses des dépenses publiques ne toucheraient pas les programmes sociaux lancés depuis que le Parti des travailleurs (PT, gauche) est arrivé au pouvoir.

Intérim

Michel Temer, qui fut le vice-président de Dilma Rousseff, assurera l'intérim à la tête de l'Etat aussi longtemps que durera le procès de la présidente qui est accusée d'avoir maquillé les comptes de l'Etat. Mais il a assuré qu'il ne briguerait pas la présidence s'il allait jusqu'au bout du mandat de la dirigeante qui expire en 2018.

Prié de dire ce qu'il voulait léguer au pays, Michel Temer a répondu laconiquement: "réduire le chômage et voir l'avènement d'un pays apaisé".

reuters/jgal

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Les prestations sociales pour les plus défavorisés conservées

Dans une autre interview à Globo, le nouveau ministre des Finances, Henrique Meirelles, a promis lui aussi que les coupes budgétaires n'affecteraient pas les prestations sociales, populaires chez les classes défavorisées.

"Nous étudions toutes les mesures censées permettre au pays de connaître à nouveau la croissance, de créer des emplois et d'augmenter les revenus de chacun", a-t-il expliqué. A l'en croire, aujourd'hui, le plus gros problème économique que rencontre le Brésil est la "confiance".