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Des centaines de femmes et hommes d'affaires pour le Brexit

Un partisan du Brexit, le vote sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne. [AFP - JUSTIN TALLIS]
Un partisan du Brexit, le vote sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne. - [AFP - JUSTIN TALLIS]
Plus de 300 femmes et hommes d'affaires britanniques ont appelé lundi au départ du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), dans une lettre ouverte au Daily Telegraph.

"En dehors de l'UE, les entreprises britanniques seront libres de croître plus vite, de s'étendre sur de nouveaux marchés et de créer davantage d'emplois. C'est le moment de voter pour partir et de reprendre en main notre destinée", ont écrit les signataires dans cette tribune publiée à un peu plus d'un mois du référendum du 23 juin sur le maintien ou non du pays dans l'UE.

Parmi les signataires, qui ont apposé leur paraphe à titre personnel et pas au nom de leur entreprise, figurent le président de la chaîne de publicités Wetherspoon, Tim Martin, ou encore Elaine Harries, la directrice exécutive de la société de livraisons Action Express.

Patrons de PME versus la City

Quelques anciens dirigeants de grandes entreprises y figurent, comme l'ancien président du géant du tabac British American Tobacco, Patrick Sheehy. Sans oublier le fondateur de la chaîne de produits d'hygiène Superdrug, Peter Goldstein.

La plupart des signataires sont toutefois des cadres ou responsables de petites et moyennes entreprises (PME). Les dirigeants des principales sociétés britanniques, cotées à l'indice FTSE-100 de la Bourse de Londres, se sont prononcés ces derniers mois en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE ou sont restés neutres.

afp/jgal

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Mise en garde du FMI et de la Banque d'Angleterre

Cette lettre a été publiée quelques jours après deux interventions très remarquées dans le débat. La Banque d'Angleterre et le Fonds monétaire international (FMI) ont chacun prévenu qu'une éventuelle décision de quitter le navire européen pourrait, dans le cas d'un scénario pessimiste, entraîner le Royaume-Uni dans la récession.

"Quitter l'UE constitue un aller simple vers plus de pauvreté pour notre pays", a martelé lundi le ministre des finances, le conservateur George Osborne. Le premier ministre, David Cameron, ainsi que l'opposition travailliste plaident aussi en faveur du maintien.