Un attentat suicide à la voiture piégée a constitué l'attaque la plus meurtrière. Il a frappé le quartier à majorité chiite de Sadr City, dans le nord de Bagdad, faisant 24 morts, selon des sources médicales et des responsables de la sécurité. L'attaque a été revendiquée dans un communiqué par l'EI, qui a confirmé le mode opératoire.
Une autre explosion a frappé le quartier de Chaab, dans le nord de la capitale, tuant au moins 21 personnes. Le ministère de l'Intérieur a indiqué qu'elle avait été perpétrée par une femme kamikaze. Mais l'EI a revendiqué l'attaque en affirmant qu'elle avait été commise par un homme.
Plus de 150 morts en moins d'une semaine
Un troisième attentat perpétré à l'aide d'une voiture piégée a fait au moins trois morts dans le district de Rachid, dans le sud de la capitale irakienne.
Plus de 150 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées depuis mercredi dernier par ces attentats visant des lieux publics des quartiers chiites de la capitale irakienne.
agences/gax/olhor
Crise politique
Le Premier ministre chiite Haïdar al-Abadi a estimé samedi que les activistes profitaient de la crise politique en cours à Bagdad.
Celle-ci a été déclenchée par la volonté du chef du gouvernement de mettre fin au système de désignation des ministres en fonction de leurs identités partisanes, religieuses ou ethniques.
De telles attaques montrent par ailleurs que les autorités ont échoué à mettre en place des mesures de sécurité efficaces à Bagdad, en dépit de l'aide de la coalition internationale menée par les Etats-Unis qui entraîne les forces irakiennes dans le cadre de la lutte contre l'EI.