Les combats font rage depuis environ trois semaines dans la Ghouta orientale, plus important fief de la rébellion dans la province de Damas, entre le puissant groupe d'inspiration salafiste Jaïch al-Islam et des factions rivales menées par la branche locale d'Al-Qaïda.
500 morts en trois semaines
Ces combats ont tué plus de 500 combattants et une dizaine de civils en trois semaines, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en mars 2011, la guerre a fait plus de 270'000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes.
agences/olhor
Pas de date pour la reprise des négociations de paix
La rencontre internationale sur le conflit syrien mardi à Vienne s'est terminée sans date de reprise des pourparlers de paix intersyriens. Les grandes puissances ont toutefois promis de travailler à l'établissement d'un cessez-le-feu durable.
"Nous nous sommes mis d'accord pour ne pas rester sans réaction si des parties prenaient des initiatives visant à autre chose qu'à un accord et qu'à la paix ", a dit le secrétaire d'Etat américain John Kerry à l'issue d'une réunion du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), co-présidé par la Russie et les Etats-Unis.
L'objectif des grandes puissances est de parvenir à une reprise "début juin" des discussions de paix de Genève, a de son côté déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault.
Aide humanitaire mieux distribuée
L'aide humanitaire parvient à un nombre croissant de civils en Syrie mais la situation reste dramatique dans les zones assiégées, a fait savoir mardi le
Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Au cours du premier trimestre, le CICR a pu distribuer des vivres à 2,6 millions de Syriens, ce qui représente une augmentation de 60% par rapport au dernier trimestre de 2015, s'est-il félicité. Il juge toutefois la situation globalement "dramatique, en particulier dans les zones difficiles d'accès et
assiégées".