"Le risque de propagation est variable d'un pays à l'autre", relève la directrice régionale de l'OMS pour l'Europe. Les pays les plus exposés doivent impérativement engager des politiques de santé publique destinées à "prévenir une flambée épidémique de grande envergure".
Les régions les plus à risque sont l'île portugaise de Madère et la côte nord-est de la mer Noire, où prolifèrent les moustiques de l'espèce Aedes.
Probabilité modérée en Suisse
La probabilité est modérée dans 18 pays, dont la Suisse et la France, en raison de la présence du moustique tigre, vecteur "secondaire" du virus.
Enfin, les chances que le virus se propage sont faibles, voire très faibles ou nulles dans 36 pays situés essentiellement en Europe centrale, de l'Est et du Nord. L'absence de moustiques de type Aedes et de conditions climatiques favorables à leur prolifération en sont les causes.
ats/rac