Après une série de déclarations contradictoires jeudi, l'armée égyptienne a annoncé vendredi en fin de matinée avoir retrouvé des débris de l'Airbus, plus de 24 heures après la disparition du vol MS804.
"Des avions et des navires de l'armée ont trouvé des effets personnels de passagers et des débris de l'appareil à 290 km au nord d'Alexandrie", a indiqué l'armée. Selon le ministre grec de la Défense, il s'agit d'un "membre humain, deux sièges et une ou plusieurs valises".
La marine poursuit ses opérations dans la zone afin de retrouver les boîtes noires de l'avion. "Nous sommes en train de retirer de l'eau tout ce que nous trouvons", ajoute l'armée.
Jeudi, les recherches menées par l'Egypte, la Grèce et la France avaient fait l'objet d'une série d'annonces contradictoires.
Examen des images satellites
L'agence spatiale européenne a indiqué dans l'après-midi avoir vu sur des images satellites une possible traînée de pétrole provenant du vol MS804. La possible nappe a été repérée par le satellite Sentinel-1A jeudi à 16h00 GMT, à 40 kilomètres au sud-est de la dernière position connue de l'avion.
Plus tôt, des responsables américains ont déclaré que l'examen d'images satellites n'a pas fourni d'élément permettant de parler d'une explosion de l'avion d'EgyptAir, à bord duquel se trouvaient 66 personnes.
"Attentat plus probable qu'une défaillance technique"
Les causes de l'accident restent inconnues. Tout en étant extrêmement prudent, le ministre égyptien de l'Aviation civile a estimé que cette situation pouvait "laisser penser que la probabilité (...) d'une attaque terroriste est plus élevée que celle d'une défaillance technique" pour expliquer sa disparition.
Un peu plus tôt, le président français François Hollande avait déclaré qu'"aucune hypothèse" n'était "écartée" ou "privilégiée".
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agences/vtom