"Si nous sommes ici au palais, c'est pour vous exprimer le soutien et la reconnaissance de tout le peuple belge", a déclaré le roi Philippe en s'adressant aux médecins, pompiers, policiers, bénévoles intervenus à l'aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek.
Un combat difficile contre le terrorisme
"Nous allons tout faire pour arrêter ces terroristes. C'est un combat difficile, cela prendra du temps, mais je suis confiant, nous allons gagner", a aussi exprimé le Premier ministre belge Charles Michel.
Poème, musique et roses blanches
Avec lecture de poème, intermèdes musicaux et le dépôt de 32 roses blanches dans un gros bouquet placé devant la scène à mesure qu'étaient nommés tous les morts du 22 mars, la cérémonie retransmise en direct à la télévision, a été émaillée de prises de parole célébrant le "vivre ensemble", la solidarité et l'amour après "l'horreur", "l'enfer".
ats/ctr
La famille royale au complet
Le roi Philippe et la reine Mathilde s'étaient rendus au chevet de blessés à l'hôpital au lendemain des attaques. Mais c'est la première fois que la famille royale au complet, les parents du roi, Albert II et Paola, sa soeur Astrid, son frère Laurent et leurs conjoints, hébergeait dans ses murs un hommage solennel.
Cinq cents invités dont les membres du gouvernement fédéral et les principales personnalités politiques du pays ont pris place sous les ors de la salle du Trône.
Rappel des faits
A une heure d'intervalle, le matin du 22 mars, deux attentats perpétrés par des kamikazes dans le hall des départs de l'aéroport, puis dans une rame de métro dans une station du quartier européen, avaient fait 32 morts et 340 blessés.
Ils ont été revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI). Au moins six hommes ont été arrêtés et inculpés dans l'enquête sur les attentats du 22 mars.