Quelques mois après que trois kamikazes se sont fait exploser aux abords du stade, des dispositifs exceptionnels de sécurité avaient été mis en place par les autorités. Malgré cela, plusieurs débuts d'incendie ont été constatés dans les tribunes et des fumigènes, casques de moto, bouteilles en verre ou tuyaux en PVC découverts.
Outre l'inefficacité des fouilles, il y a eu d'importants mouvements de foule pour forcer les barrages d'entrée. Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis, a reconnu que les forces de l'ordre avaient été "débordées par la pression des supporters" en raison de la limitation des points d'accès au stade.
Réunion exceptionnelle
Face à ces failles, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a convoqué des représentants de la Fédération française de football et l'organisateur Euro-2016 SAS pour une réunion lundi, afin "d'examiner très précisément les conditions dans lesquelles le match de samedi s'est déroulé et rappeler à chacun ses obligations".
agences/rac
Les fans-zones maintenues
L'autre question brûlante du moment concerne la sécurité des fans-zone qui accueilleront 7 millions de visiteurs dans les dix villes hôtes pendant l'Euro. Celle de Paris, dans le parc du Champs de Mars, pourra recevoir jusqu'à 92'000 personnes.
"Sauf événement, sauf menace particulière, (elles) sont maintenues", a affirmé le Premier ministre Manuel Valls. "Nous avons besoin de vivre, sinon c'est la peur, et la peur c'est le repli sur soi, c'est une victoire des terroristes".