Le directeur des services égyptiens de médecine légale a démenti les informations selon lesquelles les premiers examens de restes humains repêchés en Méditerranée suggéraient qu'une explosion s'était produite à bord du vol MS804 d'EgyptAir, rapporte l'agence officielle de presse égyptienne.
"Tout ce qui a été publié à ce propos est absolument faux et repose sur de simples suppositions qui ne viennent pas de l'Autorité de médecine légale", a déclaré Hicham Abdelhamid dans un communiqué.
Dans la matinée, un responsable des services égyptiens de médecine légale et des sources proches de l'enquête avaient déclaré que les premières analyses accréditaient l'hypothèse d'une explosion à bord de l'Airbus A320, bien qu'aucune trace d'explosifs n'ait été détectée.
Les boîtes noires non localisées
Des couacs de communication avait déjà été constatés la semaine dernière avec l'annonce de découverte de débris, puis le démenti, et l'annonce que des signaux de détresse avaient été émis, puis un autre démenti.
Les premiers débris de l'appareil, ainsi que des restes humains, ont été repêchés vendredi à 290 kilomètres environ au nord d'Alexandrie, mais les enregistreurs de vol, les boîtes noires de l'appareil, sont toujours recherchées.
Aucune hypothèse écartée
L'Airbus A320, qui assurait la liaison entre Paris et Le Caire, a disparu des écrans radars au-dessus de la Méditerranée alors qu'il entrait dans l'espace aérien égyptien. Il transportait dix membres d'équipage et 56 passagers, dont 30 Egyptiens et 15 Français.
Les responsables égyptiens disent qu'ils n'ont pas reçu de signal de détresse avant sa disparition et n'écartent pour l'instant aucune hypothèse pour expliquer la catastrophe. Alors qu'aucune revendication n'a été émise, pouvant aller dans le sens d'un attentat, l'idée d'un incendie à bord a été relancée.
reuters/boi