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L'OMS se réforme pour faire face aux urgences de santé mondiales

La directrice générale de l'OMS Margaret Chan a été entendue lors de l'Assemblée mondiale de la santé cette semaine à Genève. [KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi]
La directrice générale de l'OMS Margaret Chan a été entendue lors de l'Assemblée mondiale de la santé cette semaine à Genève. - [KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi]
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) peut concrétiser l'une des réformes les plus importantes de son histoire. Quelque 160 millions de dollars vont être débloqués pour basculer vers une nouvelle structure.

Ebola, virus Zika, syndrome MERS, fièvre jaune, les défis pour la santé sont devenus globaux. Dans ce contexte, l'OMS doit assurer la coordination de la prévention et de la réponse sanitaire face à ces épidémies, aux catastrophes naturelles et aux conflits.

"Le monde n'est pas préparé à faire face", avait admis lundi à Genève la directrice générale de l'OMS Margaret Chan. Avant d'ajouter que sans soutiens politique et financier adaptés, "la réponse de l'OMS" serait affaiblie, "maintenant et à l'avenir".

Demande entendue

L'Assemblée mondiale de la santé a validé mercredi soir à Genève une organisation plus opérationnelle. La demande financière de la directrice générale de l'OMS pour basculer vers une nouvelle structure a été entendue.

L'OMS disposera de 160 millions de dollars supplémentaires pour la période 2016/2017. Le Programme de réponse aux urgences sanitaires sera doté au total de 494 millions.

agences/rac

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Davantage de coopération avec les Etats

Dans le cadre de la réforme de l'OMS, la coopération avec les Etats, les autres institutions de l'ONU et d'autres partenaires doit être élargie.

Ils ont également salué le nouveau plan de la réforme de l'OMS et le calendrier. Notamment l'établissement d'un comité indépendant de surveillance et d'un comité consultatif.

Avec la nouvelle structure, une approche unifiée doit garantir des chaînes de commandement et des mécanismes de contrôle clairs. L'agence de l'ONU a été accusée d'avoir réagi en 2014 avec retard à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.