Les chefs d'Etat ou de gouvernement des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, de l'Allemagne, du Canada et du Japon se retrouvent pendant deux jours à Ise-Shima.
La morosité de la croissance mondiale pèse lourd dans les discussions du club des pays industrialisés. Tous invoquent l'équilibre qu'il faudrait trouver, entre politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles.
Divisions
Le Japon comme l'Italie voudraient voir davantage de dépenses budgétaires. Mais l'Allemagne, qui exige plus de réformes structurelles, n'est pas d'accord, tout comme la Grande-Bretagne, qui doit gérer le référendum sur une possible sortie de l'Union européenne.
Des milliers de policiers supplémentaires déployés pour surveiller les gares et les terminaux maritimes. Tokyo ne veut prendre aucun risque après les attentats qui ont frappé Paris et Bruxelles.
Le G7 va notamment discuter de la lutte contre le terrorisme et son financement, l'une des priorités de François Hollande.
ats/cab
Crise des migrants
Alors que l'Europe est confrontée à sa plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale, les migrations figurent aussi au menu des pourparlers à "l'initiative" de l'Allemagne.
Le président du Conseil européen Donald Tusk, présent à Ise-Shima, a appelé le G7 à "reconnaître qu'il s'agit d'une crise mondiale" malgré les raisons géographiques qui font peser une lourde charge sur les épaules européennes.
Portrait des pays membres du G7
#newsgraphic A look at G7 economies as world leaders gather in Japan this week @AFP pic.twitter.com/HNhUkI3dYO
— AFPgraphics (@AFPgraphics) 24 mai 2016