La plupart des 594 attaques, qui ont touché à la fois du personnel de santé, des civils et des patients, ont eu lieu dans un contexte de guerre. Elles constituent "de graves violations du droit international humanitaire", a souligné le directeur de la gestion des risques d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Rick Brennan.
Elles peuvent être considérées comme des crimes de guerre, car chacune "empêche la distribution de services de santé", à l'encontre du droit de tout individu à accéder à la santé, insiste Rick Brennan.
352 tués et 700 blessés en Syrie
La Syrie arrive en tête avec 228 attaques, soit plus du tiers. Elle a même totalisé plus de la moitié de ces situations en 2015. Ces actes se sont largement poursuivis en 2016, partout dans le monde.
Du côté des victimes, parmi les 959 personnes tuées dans le cadre d'attaques contre le secteur de la santé, 352 se trouvaient en Syrie. De même que près de 700 blessés sur les 1561 constatés au total.
ats/rens