"La croissance mondiale est notre priorité urgente", ont affirmé dans leur déclaration finale les chefs d'Etat ou de gouvernement des sept pays industrialisés réunis à Ise-Shima, une petite localité côtière du centre de l'archipel japonais.
Selon eux, la croissance mondiale reste "modérée et inférieure à son potentiel". Ils mettent en gardent contre les risques persistants d'une "croissance faible".
Brexit redouté
Par ailleurs, une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à l'issue du référendum prévu le 23 juin serait un risque grave pour la croissance mondiale, ont déclaré les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et le Japon.
"Tous ceux qui étaient assis autour de la table souhaitaient que le Royaume-Uni reste dans l'UE", a dit la chancelière allemande à des journalistes. "Mais la décision revient aux électeurs britanniques", a ajouté Angela Merkel.
ats/rens
La crise migratoire, un "défi mondial"
La crise des migrants à laquelle fait face l'Europe est un problème "mondial" qui doit être traité à l'échelle "mondiale", ont jugé les dirigeants du G7.
"Nous nous engageons à augmenter l'aide mondiale pour répondre aux besoins immédiats et à long terme des réfugiés et des autres personnes déplacées ainsi qu'à ceux des communautés hôtes", ont dit les dirigeants des sept pays industrialisés.
"Le G7 encourage les institutions financières et les donateurs bilatéraux à renforcer leur aide financière et technique", récite le texte publié à l'issue de la réunion japonaise.