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Manuel Valls et la loi sur le travail: "Je dois aller jusqu'au bout"

Le Premier ministre français Manuel Valls, ici lors de sa visite officielle à Ramallah le 24 mai. [Keystone - Alaa Badarneh]
Le Premier ministre français Manuel Valls, ici lors de sa visite officielle à Ramallah le 24 mai. - [Keystone - Alaa Badarneh]
A l'orée d'une semaine décisive dans l'épreuve de force entre le gouvernement et les opposants à la loi sur le travail, le Premier ministre Manuel Valls parie sur l'essoufflement du mouvement conduit par l'influent syndicat CGT.

"Quand un texte a été discuté, qu'il a suscité des compromis avec les partenaires sociaux, qu'il a été adopté à l'Assemblée nationale, je considère que ma responsabilité c'est d'aller jusqu'au bout", déclare le Premier ministre dans une interview publiée samedi par Le Parisien. "Je ne pense pas que le mouvement va s'amplifier", ajoute Manuel Valls, qui dit cependant rester "prudent".

Il n'y aura pas de retrait du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, ou de son article 2, le plus contesté, qui vise à décentraliser et généraliser le dialogue social au niveau de l'entreprise, poursuit-il.

Trois points non négociables

"Il y aura forcément des modifications" lorsque ce texte, sur lequel le gouvernement a engagé sa responsabilité, reviendra du Sénat, ajoute Manuel Valls.

"Mais sur les trois points fondamentaux, lever les freins à l'embauche des PME, dialogue social dans l'entreprise et nouveaux droits des salariés, là, non, il n'y aura pas de changement", insiste le Premier ministre.

Reuters/kkub

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