"J'affirme que nous avons détecté les signatures de 10'000 personnes décédées", a déclaré le coordinateur de la commission nommée par le gouvernement pour vérifier l'authenticité des signatures. La veille, il avait déjà estimé que 40% des signatures recueillies étaient "frauduleuses".
Le conseil national électoral (CNE) doit se prononcer jeudi sur les 1,8 million de signatures présentées le 2 mai par la coalition favorable à un référendum révocatoire contre Nicolás Maduro. S'il les valide, 200'000 signataires seront appelés à confirmer leur choix en personne.
Long processus
Mais ce ne sera que la première étape d'un long processus, au cours duquel la coalition de centre-droit devra rassembler 20% de l'électorat pour avoir le droit d'organiser le référendum.
L'opposition, majoritaire au Parlement, est engagée dans un contre-la-montre. Si elle veut faire partir le président et entraîner de nouvelles élections, elle doit organiser un référendum d'ici le 10 janvier 2017.
afp/ptur